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Rallye Terre
des Cardabelles 2010
L'envol de
CUOQ
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Quatrième des 5 manches que compte
le Championnat de France des Rallyes Terre, le Rallye Terre des Cardabelles
accueillait pas moins de 160 équipages, et parmi eux les principaux ténors du
Championnat.
Grand favori, Jean-Marie Cuoq et sa
Peugeot 307 WRC n'ont pas dérogé à la règle et s'impose haut la main malgré une
pénalité pour pointage en retard avant l'entame de l'ES 1 le Samedi; et accroche
une nouvelle fois le titre de Champion de France.
En effet, c'est Emmanuel Gascou
(Peugeot 207 S2000) qui tire le premier en signant le meilleur temps de l'ES 1
"Le Camp", longue de 20.95 kms. Le revenant Noël Tron (Mitsubishi Lancer Evo 9)
N4 est lui aussi dans le bon rythme à 7.3s, tandis que Cuoq se classe
3e.
Aux commandes de sa Peugeot 207
S2000, le Saoudien Yazeed Al Rahji allie spectacle et efficacité puisqu'il
s'empare du 4e chrono. Il damne le pion à la Peugeot 206 WRC de l'expérimenté
Paul Chieusse. Dès le départ, Hervé Guignard (Mitsubishi Lancer Evo 9) N4 se
montre déjà redoutable puisqu'il signe le 6e temps.
Laurent Carbonaro (Ford Focus WRC)
est quant à lui plus en retrait, avec à la clé le 7e
temps.
Disposant d'une Mitsubishi Lancer
Evo 9 (N4), Brice Tirabassi réalise le 8e temps, face au Belge Dominique
Bruyneel (Subaru Impreza) A8 et à la Peugeot 207 S2000 de Jérôme Jacquot, qui
clôture le Top 10.
Pour le gain du Volant 207, Laurent
Reuche (Peugeot 207 RC) R3T s'empare des commandes en signant le 11e
temps.
En revanche, Claudie Tanghe (Toyota
Célica GT Four) FA8, grand prétendant au podium final, jette l'éponge sur ennuis
mécaniques dès l'ES 1, et ne pourra donc pas défendre ses chances. Même punition
pour Gilles Salgues (Mitsubishi Lancer Evo 10)
N4.
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Dans l'ES 2 de "L'Hospitalet",
Jean-Marie Cuoq remet les pendules à l'heure en se montrant le plus rapide, et
par la même occasion en prenant la tête du Rallye. Gascou n'en démérite pas
moins puisqu'il figure au 2e rang. Les S2000 sont à la fête puisque Jacquot
claque un excellent 3e temps, ce qui lui permet de remonter quelques places au
général. Il précède les WRC de Carbonaro et Bernard Munster (Skoda Octavia WRC).
Dominique Bruyneel reste au contact par le biais d'un 6e temps, devant une
armada de Mitsubishi emmenées par Tirabassi, Guignard et Tron, qui se tiennent
dans un mouchoir de poche. Belle performance pour Laurent Battut qui place sa
Subaru Impreza STI (A8) au 10e rang dans ce secteur
chronométré.
Cependant, les débuts d' Erik
Bernisson sur la Mitsubishi Lancer Evo 10 (N4) n'ont pas été concluants, ce
dernier renonce pour raisons personnelles.
Cuoq en remet une couche au cours de
l'ES 3 en portant son avance au général sur Gascou à 8s6. Ce même Gascou qui est
de nouveau dauphin du premier cité dans ce secteur chronométré. Chieusse revient
quant à lui sur les devants de la scène en se classant 3e. Carbonaro résiste
tant bien que mal en se positionnant 4e devant Munster. Jacquot reste également
au contact avec le 6e chrono, et se situe désormais à la 5e place du Général.
Une bagarre de titans oppose Tirabassi et Guignard, qui réalise un temps
ex-aequo dans cette ES, et ne sont séparés que de 0s5 au général. Tron conserve
néanmoins l'avantage pour le Gain du Groupe
N.
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Leader provisoire inconstesté, Cuoq
enfile les scratchs comme des perles, puisqu'il s'impose de nouveau dans l'ES 4.
Laurent Carbonaro frappe fort ; il s'empare du second temps, ce qui le propulse
deuxième au Général. Paul Chieusse, 3e temps, n'a cependant pas dit son dernier
mot, tout comme Jacquot, qui signe le 4e chrono, et qui profite de l'abandon
prématuré de Gascou pour contrôler le clan des S2000.
Brice Tirabassi, 5e dans cette ES,
se rapproche dangereusement de Noël Tron pour le Gain du Groupe N ; ce dernier
signe d'ailleurs le 7e temps. Entre eux s'intercale la WRC de Munster, qui a
visiblement du mal à atteindre les accessits.
Al Rajhi fait parler la poudre
également, en se classant 8e, tandis que Laurent Battut, 9e, confirme sa pointe
de vitesse. Participant au développement de la nouvelle conception de Citroën
Sport, la DS3 R3, le Normand Marc Amourette signe le 10e temps et contrôle le
Groupe R, malgré les assauts des 207 RC, toujours emmenées par Reuche, 13e au
classement général provisoire, qui, par ailleurs, perd un camarade de jeu, en la
personne de Denis Millet (Peugeot 207 RC).
L'abandon touche également Bruyneel,
dont la Subaru refuse d'aller plus loin, et contraint son pilote à jetter
l'éponge.
Pas de changements particuliers lors
de l'ES 5, dans laquelle Cuoq colle 22.2s à Chieusse et 26.3s à Jacquot. En ce
qui concerne le Groupe N, Tirabassi vient à bout de Noël Tron, et le détrône, en
se classant respectivement 4e et 5e. Les écarts entre les deux protagonistes du
Groupe N sont cependant infimes et nous sommes qu'au premier acte de ce duel
pour le gain du Groupe. Bernard Munster reste dans leur sillage en s'emparant du
6e chrono.
En ce qui concerne Laurent
Carbonaro, il perd tout espoir de bien figurer dans une crevaison qui le relègue
à la 9e place du Général et 33e de l'ES.
Pour le compte du Groupe N, la
bagarre se manifeste à tous les étages, puisque le troisième et quatrième
provisoire, Hervé Guignard et Richard Frau (Mitsubishi Lancer Evo 10) signent le
même temps (8e) dans ce secteur chronométré, face à la DS3
d'Amourette.
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Cuoq clôture cette première journée
par un scratch dans l'ES 6, portant son avance à 1min49s10 sur Paul Chieusse,
second. Jérôme Jacquot signe le troisième temps dans cette même ES et figure
pour le moment sur le podium provisoire. Laurent Carbonaro se fâche en signant
le 4e temps, mais se retire à l'issue de cette première étape, son sort étant
scellé suite à sa crevaison dans l'ES précédente. Tirabassi grapille quelques
secondes face à Tron, le premier cité réalise le 6e temps derrière Munster, le
second cité le 8e. Reuche a quant à lui la main mise sur le Volant 207,
profitant notamment de l'abandon de Pierre Marché (Peugeot 207 RC) mis
hors-course, même si ce dernier n'a pu rivaliser avec son adversaire. C'est donc
le rapide Mathieu Margaillan (Peugeot 207 RC) qui détient la deuxième place,
ainsi que la 18e au Général, devant Rémi Jouines (Peugeot 207
RC).
Le lendemain, alors que quelques
gouttes font leur apparition sur l'ES 7 de "Vézins", Jean-Marie Cuoq ne lâche
rien. Derrière, Noël Tron, remonté comme une pendule, et bien décidé à ne pas se
laisser faire pour le compte du Groupe N, attaque et signe le deuxième meilleur
temps. Bernard Munster tente également de refaire son retard par la biais du
troisième temps. Tirabassi et Guignard s'emparent respectivement des 4e et 5e
chrono, devant la S2000 de Jacquot, et la DS3 d' Amourette, de plus en plus
performant. 20e à l'issue de la première étape, Patrick Rouillard (Mitsubishi
Lancer Evo 10) a lui aussi son mot à dire, et se "fâche" en signant le 8e temps,
tout comme Germain Bonnefis (Peugeot 207 RC), ennuyé la veille par des ennuis
d'ordre mécanique le privant d'une bonne performance au sein du Volant 207. Il
se classe néanmoins 9e de l'ES 7, devant Paul
Chieusse.
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Alors que Cuoq est sur un nuage,
Noël Tron montre sa ténacité en signant de nouveau le 2e temps, ce qui lui
permet de reprendre nettement l'avantage face à Tirabassi, et par la même
occasion, le second rang du classement général. Munster confirme quant à lui sa
bonne forme de l'ES précédente, en complétant le podium.
Guignard passe lui aussi à l'attaque
avec le 4e temps, précédant Chieusse, Jacquot et
Tirabassi.
Le Groupe N est cependant décimé par
les abandons, à commender par André Torrès (Subaru Impreza STI), suivi de
Thierry Lanteri (Mitsubishi Lancer Evo 7) qui part à la faute et Dimitri
Bruyneel (Subaru Impreza).
Le Volant 207 n'est lui non plus pas
épargné puisque Benjamin Guy, et Mathieu Bernardoni, tous deux sur Peugeot 207
RC, quittent la course.
Il reste désormais une boucle
composée de deux spéciales à parcourir. Si Cuoq est véritablement intouchable et
n'a plus qu'à dérouler pour filer vers la victoire et un quatrième sacre, en
revanche rien n'est acquis pour les outsider qui doivent cravacher ferme pour
conserver leur position. Bernard Munster poursuit sur sa lancée en se classant
2e, ce qui lui permet de figurer 2e du général. Chieusse, chassé du podium par
Tron, tente de récuperer son bien avec un 3e temps, mais en vain. Enorme
performance pour Amourette qui fait voler la DS3 en se classant
4e.
Dans l'ultime ES, derrière Cuoq,
Munster est de nouveau 2e, suivi de Jacquot, tandis que Tron, 4e temps, confirme
sa position au général.
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Munster termine donc dauphin de
Cuoq, tandis que Tron signe un retour probant en montant sur la troisième marche
du podium, avec à la clé la victoire en Groupe N. Paul Chieusse a bataillé fermé
mais doit se contenter de la 4e place, tout comme Jacquot de la 5e, ayant tous
deux été écartés du podium lors de cette seconde étape. En grande lutte avec
Noël Tron, Brice Tirabassi s'est finalement incliné pour finir en 6e position et
2e du Groupe N, devant Hervé Guignard. Al Rajhi a quant à lui été récompensé de
ses efforts par une 8e place au général, et gageons que les nombreux spectateurs
présents au bord des spéciales ont apprécié les passages spectaculaires que ce
dernier a offert.
9e, Marc Amourette a lui aussi bien
rempli son contrat, il a démontré que la DS3 pouvait être performante sur cette
surface, et décroche ainsi la victoire en Groupe R.
Laurent Battut, fidèle des Rallyes
Terre, rentre en dizième position, devant la Mitsubishi de Richard Frau. 12e,
Cédric Hennion a de nouveau brillé aux commandes de sa Subaru Impreza STI, tout
comme Laurent Reuche, 13e et vainqueur du Volant 207. La Subaru Impreza STI de
Patrick Magaud se classe 14e, devant le premier des Citroën Saxo T4,
l'impressionnant François-Xavier Blanc.
En Groupe A, Cuoq s'impose
logiquement ainsi qu'en A8W, de même que Battut en A8 après que Bruyneel et
Tanghe se soient retirés. La A7 est en revanche la propriété de Olivier Pansard
et sa Peugeot 205 GTI, devant les Peugeot 306 S16 de Xavier Tatin et Jacky
Leroy. Etienne Lopez (Seat Ibiza) n'a même pas vu l'arrivée de l'ES
1.
La victoire de classe en A6K s'est
quant à elle jouée entre les Saxo T4, Blanc ayant pris l'avantage dès le départ.
Jean-Luc Morel ayant renoncé dans l'ES 7, c'est Jean-Baptiste Dunand qui
s'empare de la 2e position, suivi de Laurent Fouquès, qui complète le podium de
classe.
En A5K, David Bertrand (Peugeot 106
XSI) était seul, tandis qu'en A5, Nicolas Roudil (Citroën AX GTI) a renoncé
avant l'ES 1.
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Au sein du Groupe N, le trio de tête
de la N4 se compose de Tron, Tirabassi et Guignard. Richard Frau est relégué au
pied du podium, devant Hennion.
En N3, Olivier Guiardel (Renault
Clio Ragnotti) a su contenir Jean-François Boyer (Peugeot 205 GTI). En N2,
Stéphane Latour (Peugeot 106 S16) s'impose sans soucis, tandis que la N1 a vu
Pascal Masson (Peugeot 106 XSI) l'emporter.
En F2000, Damien Gilhodes et sa
petite Peugeot 106 S16 (F213) remporte la couronne, devant la Peugeot 206 RC
(F214) de David Julia et la Peugeot 205 GTI (F213) de Timothée Slaby. En F212,
Jérémy Jakubowski (Peugeot 106 XSI) a eu le dernier mot, alors qu'en F211,
Raymond Girardin (Citroën Visa GT) était seul.
En Groupe R, Amourette sort
vainqueur devant Reuche et Margaillan, qui constituent également le podium de la
classe R3. En R2, la Citroën C2 R2 Max de Serge Duverger a fait parler la
poudre, devant Nicolas Gajek, lui aussi sur C2 R2 Max. Frantz Comoli (Citroën C2
R2 Max) a quant à lui abandonné.
En Groupe Z, après l'abandon de
Xavier Bonaldi (BMW 325 IX), Bruno Berthelier (BMW 325 IX) n'a pas eu de mal à
s'imposer.
Ce sont en tous 103 concurrents qui
ont rejoint le parc fermé final, soit 57
abandons.
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Rallye46.
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