Rallye CFR du Var 2012
KUBICA trébuche, ROBERT triple
Comme de coutume, le Rallye du Var a marqué un terme à la Saison écoulée du Championnat de France des Rallyes. Les principaux animateurs de la compétition avaient à cœur de se retrouver sur le port de Sainte-Maxime pour le coup d'envoi de ce 58e millésime, ultime épreuve avant la trêve hivernale. Si le titre de Champion de France était déjà joué ; puisque décerné dès le Critérium des Cévennes à Jean-Marie Cuoq ; en revanche les routes tortueuses du Massif des Maures promettaient d'être le théâtre d'âpres luttes concernant le Championnat de France des Rallyes Junior (associé au Trophée Twingo R1), le Championnat de France des Rallyes Team, le Citroën Racing Trophy, ainsi que le Trophée Twingo R2. Un Rallye long et éprouvant qui impose de la part des concurrents attaque et endurance, réputé comme étant le lieu de multiples rebondissements.
Du côté des concurrents, l'absence de quelques ténors de cette Saison 2012, ainsi que la non-venue de « Stars » du mondial, ont quelque peu appauvri le plateau, qui n'en demeurait toutefois pas moins alléchant. De retour après sa terrible sortie de route de la Ronde Di Andore 2011 (Italie), le Polonais Robert Kubica (Citroën C4 WRC) faisait figure de grandissime favori, sans pour autant négliger des pointures telles que Freddy Loix (Peugeot 307 WRC), Julien Maurin (Ford Fiesta WRC), les Porschistes Romain Dumas et Gilles Nantet, voire l'Irlandais Craig Breen, au volant d'une Peugeot 207 S2000 du Team Saintéloc Racing-Mister Auto.
A l'entame d'un parcours composé de trois étapes considérablement remaniées, Kubica fait honneur à sa réputation dans la célèbre ES de La Môle, faisant office de mise en bouche. C'est d'ores et déjà 10s sur seulement 7,580 kms qu'il inflige à son dauphin, le Belge Freddy Loix. En embuscade, Breen pointe à 16s1, talonné par son homologue Cédric Robert (Peugeot 207 S2000 - Team Saintéloc Racing Mister Auto). Au cours des trois chronos suivants, Kubica fait preuve d'une domination écrasante sur ses adversaires, si bien qu'il boucle la première journée avec 1min25 d'excédent sur la Lionne aux couleurs BFO. Sur le podium provisoire, Cédric Robert dresse l'esquisse d'une performance de premier ordre, en damnant le pion à une meute de WRC, emmenée par Julien Maurin. Le Corse Charles Zuccarelli (Peugeot 206 WRC) impressionne par son sens de l'attaque, en s'immisçant au cinquième rang. Après un début de Rallye tonitruant, Craig Been, Champion du Monde des Rallyes S-WRC en titre, crève dans la piégeuse ES du Plan-de-La-Tour (20,25 kms), et rétrograde au 13e rang.
Le lendemain, Kubica poursuit sur un rythme effréné que ne peuvent suivre ses poursuivants, tandis que l'ES 7 de Pignans (16.65 kms) est marquée par le retrait de Loix, sur sortie de route sans gravité. Breen écarté des débats par une nouvelle crevaison dans le même secteur chronométré, Cédric Robert, remonté d'un cran après les déboires de ses rivaux, parvient à contenir Romain Dumas (Porsche 996 GT3 RS), qui profite d'une crevaison de Julien Maurin à l'entame de la seconde étape.
Le trio de tête demeure inchangé à l'issue de cette seconde journée palpitante et riche en rebondissements, à savoir Robert Kubica, Cédric Robert - désormais à plus de cinq minutes de la représentante de la marque aux chevrons -, et Romain Dumas. Gilles Nantet pointe le museau de sa Porsche 997 Cup à 22s8 du podium tant convoité, tandis que Zuccarelli, imperturbable, dispose d'un léger pécule pour le compte du Top 5 face au tonitruant Breen, auteur d'une folle remontée ponctuée par des 2e temps scratchs dans l'ES 8 (La Môle) et l'ES 9 (Vidauban, 31.74 kms).
Le lendemain, la spéciale de Collobrières, considérée comme le juge de paix du Rallye, est le support du plus important coup de théâtre du Rallye : l'hégémonie irréfragable de Kubica s'envole après la sortie de route de ce dernier. Si ses occupants s'en sortent indemnes, la Citroën C4 WRC a brûlé entièrement. Cédric Robert se retrouve donc inopinément au sommet de la hiérarchie ; position qu'il va ardemment légitimer au cours de l'ultime round, afin de coiffer quelques minutes plus tard la couronne à Sainte-Maxime. Le pistard Romain Dumas a défendu bec et ongles son rang de dauphin, tout en gardant un œil sur l'impressionnante remontée de Breen, qui est, après avoir raflé les deux derniers scratchs de l'étape dominicale, sans conteste, l'homme fort de l'étape dominicale. Nantet disposait, sur un plateau, d'une place au sein du Carré d'As, avant de crever à son tour dans la piégeuse ES de Vidauban, laissant Julien Maurin s'en emparer. Charles Zuccarelli, au volant d'une lionne vieillissante face aux autos de dernière génération, s'adjuge le Top 5, tandis que Jean-Charles Beaubelique (Ford Focus WRC), en retrait les deux premières journées, s'est ressaisi le dimanche pour pointer en 6e position finale. Il précède Gilles Nantet, à une place qui ne reflète aucunement sa prestation du week-end. Les jeunes loups du Citroën Racing Trophy, Mathieu Arzeno et Quentin Gilbert, tous deux sur Citroën DS3 R3, se sont livrés à un duel fratricide dont le premier cité sort leader au classement général, en épinglant chacun respectivement la 8e et 9e place. Jean-Mathieu Léandri (Peugeot 207 S2000) clôture le cercle très restreint du Top Dix.
Outre le fait qu'il donnait le clap de fin au Championnat hexagonal, le Rallye du Var se révélait également comme la manche décisive pour l'attribution des titres au niveau des différents Trophées et Coupes de Marque.
En Citroën Racing Trophy, on retiendra l'énorme prestation de Stéphane Consani, qui dominait de la tête et des épaules avant de partir à la faute au cours de l'ES 9 du Samedi. De ce fait, c'est un match à deux qui se dessinait entre ses plus féroces rivaux pour l'attribution du titre suprême. Si Mathieu Arzeno coiffe sur le fil Quentin Gilbert, c'est bel et bien ce dernier qui se voit récompensé de ses efforts.
En Trophée Michelin, Romain Dumas s'est montré le plus rapide sur la manche varoise. Or, ses présences irrégulières en Championnat cette Saison ont permis au véloce Gilles Nantet de disposer d'une confortable avance pour être sacré à Sainte-Maxime.
En Volant 207, si le vainqueur, Jérémi Ancian, était déjà proclamé depuis la manche cévenole, la dernière course s'annonçait ardue entre ses principaux protagonistes. Ancian prenait la poudre d'escampette d'emblée, mais une sortie de route sonnait le glas de sa prédominance. Cyril Audirac prenait les rênes, sans être rejoint par Rémi Jouines et Stéphane Lefebvre.
Le Trophée Twingo R2 laissait présager de vives échauffourées entre les deux prétendants que constituaient Romain Salinas et Laurent Clutier, au coude-à-coude tout au long de la Saison. Hélas, les débats se voyaient vite tronqués par les soucis mécaniques rencontrés par Laurent Clutier le vendredi soir, notamment une panne de direction assistée dès l'ES 1, hypothéquant ainsi tout espoir de victoire. Dans ces circonstances, Salinas a fait figure d'épouvantail, non sans démériter puisqu'il se hisse à une superbe 23e place au général.
Le Trophée Twingo R1, socle du Championnat de France des Rallyes Junior, est sans nul doute celui qui a tenu le plus en haleine les spectateurs avertis. Damien Defert tirait le premier le vendredi, bien que menacé par la pression constance exercée par Jean Jouines et Florian Bernardi, tous deux se tenant dans un mouchoir de poche. Quant à Charles Martin, l'un des plus sérieux candidats au titre, il rencontrait des problèmes d'ordre mécanique le faisant sombrer dans les abysses du classement. La journée du Samedi n'était guère plus faste pour lui, puisqu'il devait rendre les armes définitivement, pendant que Defert poursuivait son ascension vertigineuse et que Bernardi crevait dans Plan-de-la-Tour, puis subissait une casse du support moteur dans Pignans. Aux avant-postes, Jouines tirait les marrons du feu au soir de la seconde étape, en dépossédant Defert de son bien pour neuf dixièmes. Jérémie Serieys, autre valeur sûre du Trophée Twingo R1, dégoupillait également pour s'aligner au sein du tiercé gagnant provisoire. La journée du dimanche s'annonçait comme décisive, et si Jouines parvenait à confirmer, Defert voyait fondre littéralement sur lui un Jérémie Serieys éclatant, qui, au gré d'une belle attaque, empochait par la même occasion le Graal en Championnat Junior.
En Championnat de France des Rallyes Team, Saintéloc Racing-Mister Auto a réalisé le carton plein avec les résultats de ses deux chefs de file, Cédric Robert et Craig Breen. Il damne le pion au Team Chazel by GT2i - Eroik Drink et 2HP Compétition - Veloperfo.com.

Groupe R: ARZENO au firmament

Dans un Groupe représentant près de la moitié du plateau, autant dire que la concurrence s'annonçait comme féroce, d'une part pour l'attribution des différents titres cités précédemment, et d'autre part pour le gain du Groupe, dont le sommet a été animé par les candidats du Citroën Racing Trophy. Consani a su prouvé qu'il faisait partie des jeunes espoirs du Rallye en France, après avoir fait preuve d'un sens de l'attaque et d'une dextérité remarquable. Malheureusement, une sortie de route a ruiné ses espoirs, ce qui a permis à Mathieu Arzeno et Quentin Gilbert de sabrer le champagne, l'un pour son succès de Groupe, le second pour celui décroché en Citroën Racing Trophy. Le Belge Kris Princen (Renault Clio R3) complète le trio de tête, au beau milieu d'une armada de DS3 R3. A noter également la chaude explication entre Mathieu Maurage et le Belge Kévin Demaerschalk pour le gain du pied du podium, séparés à l'arrivée par trois petits dixièmes, à l'avantage du Français.
Dans la classe R4, encore embryonnaire, Franck Lions (Mitsubishi Lancer Evo 10) figurait dans un Top 20 vaillamment disputé, avant de se retirer sur ennuis mécaniques.
En R2, les deux têtes d'affiche du Trophée Twingo R2 ont vu s'intercaler entre eux Guillaume Sirot, qui, pour sa deuxième épreuve avec la Twingo R2 du Team Revo 6-Technoplus.eu, a prouvé qu'il n'était pas présent dans le Var en vue d'enfiler des perles. Mais le leader de cette catégorie est bel et bien Bryan Bouffier, qui a survolé les débats au volant de la dernière née des ateliers Peugeot, la Peugeot 208 R2, dont la déclinaison en Coupe de marque est programmée dès la Saison prochaine. Engagé par Renault Sport sur une Twingo R2 en vue de tenir la dragée haute à cette nouvelle arme, Manu Guigou partait le couteau entre les dents, faisant jeu égal dans le premier secteur chronométré avec le Champion de France 2010, avant de se poser dans l'ES 4, perdant ainsi de précieuses minutes. Le lendemain, la mécanique de la Twingo R2 mettait un point d'orgue à cet affrontement.
En R1, le résumé se réfère à celui du Trophée Twingo R1.
Groupe A: Cédric ROBERT, inespéré

Avec la présence de Kubica et Loix, Cédric Robert ne pensait certainement pas rentrer à Sainte-Maxime sur la plus haute marche du podium dimanche midi. Le retrait des deux favoris et la double-crevaison de Craig Breen lui ont ouvert une voie royale, au sein de laquelle il n'a pas hésité à s'engager, avec le brio et le talent qui le caractérise. Il précède les WRC de Maurin, lauréat en A8W, et Zuccarelli, qui a su maintenir à distance la Focus WRC de Beaubelique.
Saintéloc Racing-Mister Auto présentait trois 207 S2000 au départ, les trois figurent à l'arrivée, de surcroit sur le podium de classe A7S. David Salanon (Peugeot 207 S2000) aurait été en mesure de contester la suprématie de la structure stéphanoise, mais les ennuis ont débuté dès la spéciale nocturne du vendredi soir pour lui, suite à une crevaison. Quant à Charlotte Dalmasso, elle découvrait le pilotage de la 207 S2000, et Philippe Greiffenberg, également sur Peugeot 207 S2000, n'était pas en mesure de rivaliser.
En A7K, Thomas Matz (Volkswagen Golf GTI 3) abdiquait le vendredi, avant de pouvoir bénéficier de la règle du « SuperRallye » pour repartir le dimanche matin. Il renonçait finalement de nouveau à quelques encablures du podium final.
Jacques Hospital (Peugeot 206 RC) déchu dès le vendredi, Laurent Florin (Renault Clio 16S) venait contrecarrer les ambitions de Michel Wilders (Honda Civic Type R) en A7, avant de rendre à son tour son carnet de bord en fin de deuxième étape. Il restait donc au pilote de la Japonaise de rallier Sainte-Maxime, centre névralgique du Rallye, sans encombre, après s'être affranchi des ripostes de Grégory Oriel (Renault Clio RS). Patrick Flattot (Renault Mégane 16v) suit.
Patrick Magnou (Peugeot 206 S1600) a terminé en boulet de canon en A6K, Stéphane Ciaramitaro (Renault Clio S1600) ne lui ayant pas laissé un instant de répit. Mathieu Barale (Peugeot 206 XS) out, Romain Guillerot (Citroën Saxo T4) s'offre l'opportunité de monter sur le podium.
Fabien Cartery (Suzuki Swift) se retrouvait sans adversité en A6.

Groupe N: La régularité paye pour Florent ALVERNHES

Au volant de sa Renault Mégane RS, Cédric Cherain fait honneur à sa réputation d'homme fort du Groupe N, avant de partir à la faute dans l'ES 6. Son poursuivant, Florent Alvernhes (Mitsubishi Lancer Evo 9) ne peut faire face au retour de l'expérimenté Pierre Lafay (Renault Mégane RS), mais, pour lui, l'aventure prend également fin dans l'ES 9 de Vidauban. Alvernhes récolte donc le fruit d'un parcours sans faute. Pour les places d'honneurs, le bouillant Olivier Floret a tiré toute la quintessence de sa modeste Peugeot 106 S16 en venant mourir à 46s7 de la 4 Roues Motrices. Nicolas Viougeas (Renault Clio Ragnotti) s'orne de bronze.
En toute logique, Alvernhes décroche la timbale en N4, dont les guerriers sont tombés au fur et à mesure de la bataille, avec, tour à tour, Chérain, Lafay et Jacky Dagnac-Lagrange (Subaru Impreza STI). Claude Broglio a, quant à lui, vu sa Subaru Impreza STI refuser tout service dès le premier Parc d'Assistance du Vendredi. Anthony Caplan (Mitsubishi Lancer Evo 6) découvrait le Var et n'a pu se mêler à la lutte, à l'image d'Audric Chantriaux (Mitsubishi Lancer Evo 9).
Nicolas Viougeas s'est taillé la part du lion en N3, ne laissant que des miettes à Laurent Coste (Renault Clio Ragnotti) et Jean-Pierre Dazy (Ford Fiesta ST).
Olivier Floret, sur un nuage en N2, a laissé Rémi Gros et Sébastien Florès, tous deux sur Peugeot 106 S16, se départager les accessits.
Dans la plus petite cylindrée du Groupe N, Lorris Vieil (Peugeot 106 Rallye) a tué tout suspense dans l'œuf en s'emparent du leadership dès les premiers hectomètres, pour ne plus le quitter. Julien Rousseau (Peugeot 106 XSI) s'est concentré à freiner les ardeurs d'Alexandre Andrau (Peugeot 205 Rallye) pour le gain de la médaille d'argent.
Groupe F2000: Marc REBOA triomphe

Les époux Astier (Citroën Xsara Maxi) annonçaient la couleur d'entrée de jeu en F2000, s'imposant en maîtres sur leurs terres après huit spéciales disputées. Mais un début d'incendie les stoppait dans leur élan lors l'ES 9 de Collobrières. Le Mâconnais Laurent Lecki, en embuscade, sortait violemment dans l'ES 6. Eddy Marchal (Renault Clio RS Maxi) prenais le relais, avant que la mécanique fasse des siennes, laissant Marc Reboa (Peugeot 206 S16) caracoler en tête. L'intrépide Christopher Monge et sa vaillante Peugeot 106 S16 a fait étalage de sa parfaite maîtrise pour glaner la place de dauphin laissée vacante, tandis que Yann Sapin (Peugeot 106 S16) a également savouré la joie de monter sur le podium.
Marc Reboa est passé à travers tous les pièges en F214, ce qui n'a pas été le cas d'Eddy Marchal qui se console avec la seconde place. Il relègue à des années lumières la Peugeot 306 XSI de Jérôme Catteau, au sein d'une classe décimée par les abandons, qui a vu tour à tour Olivier Moni (Peugeot 206 S16), Stéphane Ferreiro (Citroën ZX 16V), Laurent Priolo (Renault Clio Maxi) voire Pierre Bernard (Peugeot 206 S16) rejoindre la liste des abandons.
Christopher Monge cueille les lauriers en F213, devant Yann Sapin, seuls rescapés de cette classe où des prétendants tels Eddy Sammartino (Peugeot 106 Maxi) et Julien Marchand (Peugeot 106 Rallye) ont, eux aussi, abdiqué.
La F2-12 été l'apanage de Valentin Cohen (Peugeot 205 Rallye), avant que ce dernier voit son moteur partir en fumée dans l'ES 7 de Pignans, ce dont a profité Bruno Balhouli (Peugeot 106 XSI).
Au volant de son originale et fort sympathique Rover Mini, Jean-Marc Sénéquier rafle la palme en F2-11.


Groupe GT+: DUMAS intouchable

Romain Dumas n'a laissé le soin à quiconque de venir enrayer sa marche en avant en GT+, Gilles Nantet n'ayant pu le déloger du trône suite à une crevaison. Eric Mauffrey inaugurait sa nouvelle Nissan 370 Z, qui a révélé un potentiel fort intéressant. Anthony Cosson (Porsche 997 GT Cup), malgré quelques figures, rallie le parc fermé final de Sainte-Maxime à la 25e place finale, au terme d'une saison enrichissante dans une discipline qu'il découvrait. Le Corse Pierre-Ange Cordoliani (Porsche 997 Cup) a été contraint, quant à lui, à l'abandon au départ de la deuxième étape.


Groupe GT de Série: BONNET en embuscade

Le Tropézien Frédéric Cappuccio (Porsche 996 GT3) frappait un grand coup lors de la première étape, mais une crevaison dès l'entame du Samedi le laissait sur sa faim. Il repartait avec un appétit d'ogre pour de nouveau conclure en haut des tablettes, mais la mécanique lui faisait défaut le dimanche, le contraignant ainsi à quitter les débats. Thierry Bonnet (Porsche Cayman S) s'empare donc de la victoire, loin devant Jean-Claude Gaillard (Hommell RS 2).

En Groupe Z, Florent Sabatier était seul, mais a pu se faire plaisir tout au long des 240.04 kms chronométrés, au volant de sa superbe et mythique BMW M3.
La Coupe des Dames tombe dans l'escarcelle de Charlotte Dalmasso et Gwenaëlle Le Poec, aux commandes de leur 207 S2000. Mélissa Debackere et Cindy Cokelaere (Citroën DS3 R3) n'ont pu rivaliser à armes égales. Suivent ensuite Charlotte Berton et Cécile Pagès (Suzuki Swift), Championnes de France, et l'équipage Ségolène Couturier/Virginie Brunel (Renault Twingo R1).
Sur les 178 équipages autorisés au départ, 122 ont pu regagner le parc fermé final. Concernant le Rallye VHC, Gérard Morière (Porsche 911 SC) a imposé sa cadence à Kurt Vanderspinnen (Ford Escort RS 2000) et Pierre Bonnardel (Porsche 911 SC Carrera) tout au long du Rallye.
Prochain Rendez-Vous : le Rallye Régional du Médoc (33), les 15 et 16 Décembre 2012.
Texte et photos : PQ47